Un Beat'em all contemporain dans lequel on peut visiter Manhattan façons Spyderman. Voguant sur les tendances des open-worlds, des capacités destruction extraordinaires et des zombies (ici, une infection viral), Prototype est une réussite qui aurais pu être un hit si il n'était pas tombé dans certains pièges.
Quel plaisir de pouvoir courir sur les façades d'immeubles, de sauter de toit en toit, de traverser Central Park en quelques saut de puce. Cette sensation de liberté est grandiose mais ce jeu ne s'arrête pas là. C'est aussi un défouloir où les corps horriblement mutilés de vos ennemies s'entassent grâce à vos pouvoirs et si tous cela ne suffit pas à vous contenter, une pléthore d'objectif (trame principale) et de défis (secondaire) vous permet de diversifier le gameplay dont l'objectif reste le plaisir. Vous pourrez ainsi faire d'âpre dog-fight en hélicoptère, une balade en tank (ha que de bons souvenirs des promenades dominicales en tank avec tata robert), détruire d'odieux bâtiments infecté ou plus simplement vous infiltrez dans une caserne militaire pour en sortir avec une purée de soldats maison avec de vrai morceaux dedans. Mais alors, c'est un jeu parfait, me direz-vous ? Malheureusement non.
Primo, quelques fautes techniques tels que la profondeur de vision qui sur XBox360 qui s'avère si courte quand montant sur les plus hauts buildings on ne vois pas les toits voisins plus modestes. L'IA des passants New-Yorkais ne s'affolent pas lorsque vous courrez sur les murs ou que fassiez des bonds de vingt mètres explosant le trottoir par la même occasions mais qui, parfois, lorsque vous restez immobile dans la rue sous l'apparence d'un autochtone lambda, devient hystériques. Autre bug, on entend les conversations des militaires via la radio se qui contribue tant à l'immersion qu'au gameplay. Mais très fréquemment, ces messages radios de moindres importances empiètent sur des dialogues de la trame principale et ce tant sur l'audio que sur le sous-titrage puisque le jeu est en anglais. Mais bon tous ceci n'est pas encore le plus grave et ne constitue qu'une légère gène durant le jeu.
Secundo, l'intrigue est non seulement décousue mais aussi vide de sens. Les personnages n'ont pour ainsi dire aucun backgrounds et leurs motivations sont indéchiffrables pour autant que les scénaristes est pensé à leurs donner une quelconque volonté d'agir. Pour tant l'histoire commence bien avec le très classique mais efficace syndrome de l'amnésie des héros.
On incarne Alex Mercer. Mort, il revient à la vie dans la morgue d'un laboratoire et il ne se rappel plus de grand chose. Tous de suite après sa résurrection, des militaires arrivent et le canarde avec tous ce qu'ils ont sous la main. Alex découvre alors les balles ne lui font presque rien et qu'il peut sauter un mur de deux mètres d'un seul bond. Il leur échappe et découvre qu'il peut transformer son corps à volonté mais aussi "absorber" les gens et leurs mémoires. Peu après, une partie de île est infecté par un étrange virus qui zombifie les résidents et l'infection progresse. Bref, il est devenu un monstre et est bien décidé à trouver les responsables pour leur faire payer. Jusque là tous va bien. mais très vite, la vérité se dévoile et on comprend qu'on est l'unique responsable de tout ce joyeux bordel (infection y compris) et là, pour une raison parfaitement obscure, Alex Mercer continue à parler de vengeance. Et je vous parle même pas du "grand secret" d'Alex tellement c'est ridicule.
Pour conclure, je retiendrais l'action soutenue, l'impression de puissance et de liberté et le gameplay très efficace. Autrement dit, il est préférable de débrancher votre cerveau avant de jouer ce qui est finalement habituelle pour un beat'em all.